Ce qui caractérise notre temps, c’est la quasi indifférence dans laquelle vivent les gens. Il  semble que chacun voit «  midi à sa porte «  comme on disait autrefois et ne se préoccupe pas, ou mal, de ce qu’il risque d’advenir le lendemain, sur le plan général, et non, évidemment, sur le plan familial. Le monde peut s’écrouler autour d’eux  ( et c’est  ce qu’il est en train de faire ) la priorité demeure la grosse bouffe, le travail, les loisirs, le jeu, les sports, les vacances, etc… Je veux, dans ce qui suit, essayer d’éveiller ne serait-ce qu’un centième de la conscience endormie de mes concitoyens, ce qui serait déjà un bon résultat.

J’ai évoqué dans une série d’articles les tentacules qu’étend ce que nous appellerons la Bête de l’Apocalypse sur le monde. Aidé de spécialistes, j’ai identifié pour vous ce monstre qui doit entraîner après des années de sape régulière, la dernière guerre, celle qui, dit-on, détruira les 9 dixièmes de l’humanité. Vous pouvez m’opposer votre incrédulité en arguant que croire aux prophéties, même quand elles sont mariales, est utopique et digne d’esprits dérangés. Vous avez peut-être raison, car nul ne peut fixer de date réelle  quant aux tribulations dernières.

Mais si chacun y mettait du sien, et essayait d’entrouvrir la porte du monde dans lequel il vit, pour regarder par l’entrebâillement ne serait-ce que les indices qui se multiplient, il prendrait sans nul doute position pour envisager le sombre avenir qui se prépare pour nos enfants. Parti en réalité de la Révolution Française, et surtout de la Terreur de 1793, un mouvement sans entrailles est né. Cruel, sanguinaire, sous un faux prétexte libertaire, il a trouvé son nom avec les événements de ce qu’on a appelé La Commune, pour s’emparer ensuite du monde en devenant le Communisme.

Masquant ses crimes sous des dehors populistes, cette idéologie s’est emparée peu à peu de toutes les commandes, mettant à l’index ceux qu’elle prétendait libérer, interdisant la pratique des religions, emprisonnant et massacrant des millions d’hommes, et faisant plier les peuples sous un joug inhumain. Celui qui nie de nos jours les crimes contre l’humanité de l’ex-URSS, ceux de Pol-Pot, ou de Mao, la mainmise sur des nations comme le Tibet par une Chine redoutable qui joue avec les occidentaux un rôle primordial afin de détourner leur attention et s’emparer des marchés, en obligeant son peuple à se tuer au travail pour des revenus infimes, celui-là n’est pas un citoyen responsable mais une marionnette dépourvue de volonté.

On a cru à la fin de la guerre froide, on a poussé un ouf de satisfaction en croyant la bête morte, alors qu’elle n’était qu’assoupie, préparant ses conquêtes différemment, en utilisant les nationalismes, les différences de religion et de coutumes. En encourageant et en fomentant les révoltes, en les armant, comme en Algérie il y a 50 ans, on n’a pas seulement occasionné des centaines de milliers de morts, des attentats inqualifiables contre les civils, on a semé le ferment de la haine, occasionné des plaies qui ne se refermeront jamais, et permis que les tentacules rouges s’étendent, sans en avoir l’air, sur le monde.

Ceux qui ont eu le tort de ne pas condamner le communisme pour ses crimes contre l’humanité – parce qu’ils en ont peur – doivent s’en mordre aujourd’hui les doigts. Le Nazisme vaincu, restait à rayer du monde le mal absolu que sont socialisme et communisme : interdire des partis qui n’ont plus l’hymne national comme ralliement, et qui lèvent le poing comme d’autres autrefois marchaient la main tendue.

Que diriez-vous, amis qui me lisez, si hier, un rassemblement néo-nazi avait eu lieu en plein Paris, si des mains s’étaient levées, des drapeaux à croix gammées avaient flottés, si un individu fier de sa haine, avait lancé un appel à l’insurrection, une fin programmée de cette république pour en édifier une nouvelle, imprégnée des idées nazies ?

Je vois d’ici la machinerie coco se mettre en marche, les journaleux de gauche criant au scandale, demandant des sanctions, craignant pour leurs prérogatives et leurs salaires surévalués. Je vois même l’interdiction programmée d’une telle manifestation, tenant plus d’un appel à la révolution qu’à une manœuvre électorale. Et, cela aurait prouvé qu’on ne doit pas impunément lancer les foules à l’assaut d’une république pour en créer une autre : c’est dangereux, cela ouvre des perspectives, mieux, c’est tout simplement criminel !

Eh bien, les communistes ont osé, ils ont brandi les drapeaux rouges, appelés à l’insurrection sous le prétexte d’une campagne électorale tenue par le diable lui-même, ou plutôt un de ses représentants sur la terre, chanté l’Internationale poing levé au lieu de la Marseillaise, ignoré le drapeau bleu blanc rouge pour brandir le chiffon rouge du sang des martyrs, et les journaleux, au lieu de crier au scandale, au lieu de demander des sanctions, ont reçu le dit représentant du peuple (sic)  sans le sommer de s’expliquer sur l’attaque officielle faite contre la République. C’était normal puisqu’ils étaient entre eux, car la télévision depuis maintes années apparaît comme le repaire de tous les forbans de gauche, qui se tiennent la main afin de conquérir ce qui reste à réduire.

Voyez-vous, bonnes gens, monter à l’horizon ce nuage sanglant qui menace de vous submerger ? Il cache toutes les rébellions, dissimule tous les terrorismes, enflamme toutes les religions en les opposant les unes aux autres, en faisant semblant de mettre en avant de prétendus sauvetages de gens qui ne demanderaient que de vivre en paix, loin des provocateurs sacrilèges et meurtriers.

Ces jours-ci, le terrorisme s’est introduit en France : On a tué nos soldats, massacré des civils et des enfants, et, déjà, au vu de l’identité religieuse des dernières victimes, certains émettent des hypothèses sans fondement : la bête noire mise en avant par les gauchistes serait-elle de retour ? Incroyable ! Au lendemain d’une manifestation rouge encourageant aux violences d’une révolution, nul ne veut faire le rapprochement qui s’imposerait, la violence appelant et déclenchant la violence de fous et de provocateurs toujours prêts à plonger dans l’horreur…

Mais il est écrit que la bête s’emparera du monde entier, faisant encore des millions de morts en levant le poing, jusqu’au jour où sera venu l’instant du déclenchement des dernières tribulations. Alors la bête sera combattue, vaincue, et les justes redeviendront les propriétaires d’une terre écrémée de tous ses émeutiers, de tous ses parricides et  régicides, de tous ses meurtriers qui, à leur tour baigneront dans le rouge… de leur sang, après avoir tant fait couler celui des autres.           Christian RICARD